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PREMIERS VOILES D'HIVERNAGE!

J'étais en recherche de météos antérieures.
Cet article est plein d'espérance alors que nous, nous allons plonger dans un hiver qui sera comment ?
Tous les bouleversements climatiques auxquels nous assistons ne nous laissent présager rien de bien rassurant.
Peut-être aurons-nous de bonnes surprises?
Je suis émue de revoir ces images de mon dernier potager. Aujourd'hui il est bien bien moins grand!

 

 Donc, hier, j'ai mis mes premiers voiles. Je n'ai pas encore les bons réflexes: de plus, par suite des travaux de cet été, le stockage du matériel a été changé, j' en avais presque oublié les nombreux tunnels que j'ai si bien rangés!

Fin des tomates...Fin des tomates...Fin des tomates...

Fin des tomates...

J'ai surpris les poules en train de déchiqueter les feuilles d'aubergines. Jamais je n'aurais cru ça! Elles avaient passé la tête à travers un gros grillage et s'en donnaient à coeur joie!
 Alors, en mal d'herbe, j'ai testé toutes les plantes, en craignant tout de même qu'elles s'empoisonnent.
 Mais je pense que les animaux "savent" reconnaître ce qui est mauvais pour eux!
Ainsi de ma tortue femelle qui dédaignait systématiquement une qualité de salade...achetée ! Alors que la même, de mon jardin, était dévorée bien vite...
 Je l'ai "écoutée" et n'ai plus acheté ces salades!
Tout y est passé: feuilles de tomates, chou, ...même des arbustes. Je vais devoir utiliser mon " 1H/1Km" pour aller " à l'herbe" comme lorsque j'étais enfant et que j'accompagnais maman. Nous, c'était pour sa soixantaine de lapins. Les poules étaient gâtées par le potager!
  Pauvres lapins qui eurent la MYXOMATOSE ! Je me souviens de maman, en pleurs, obligée de les tuer... Habitant la distillerie, ils finirent dans le four de l'énorme chaudière!

 

Oui! Ce fut terrible car elle frappait partout. Dans les vignes, les bois, chemins, partout on découvrait ces pauvres animaux malades. C'était insoutenable.
Au début, on ne savait rien de la maladie. Maman avait déployé des trésors de patience et de tendresse pour les soigner....mais oui! Elle les élevait pour la nourriture- comme tous les ouvriers- mais, si elle acceptait d'en désigner pour le "sacrifice", jamais elle ne put en tuer un seul. Ni aucun autre animal de la basse-cour: canards, poulets et poules, pigeons, lapins et même le cochon que tout le monde achetait petit pour l'engraisser au long de l'année.
Les mois de janvier et février étaient pour eux le mois de l'horreur!
Nous étions en classe, au coeur du village, et il ne se passait pas de jour sans que des cris stridents ne nous glacent le coeur.
 Jusqu'au dernier!
 En face de l'école, le boucher abattait lui-même ses bêtes et nous passions devant ces énormes carcasses pendantes, écartelées!

Bien triste...!

Bien triste...!

Je suis très en retard!
Je viens de réaliser qu'en raison des travaux, j'ai complètement oublié de semer les engrais verts...
Demain, je vais enlever tous les tuteurs et bambous pour laisser la place au tunnel.
 Ce grand tunnel soldé avantageusement au début du premier confinement!
Avec le poulailler, ce sera juste mais puisque je l'ai je ne vais pas courir le risque de tout perdre..
J'ai aussi un plateau de légumes à planter ou replanter- les oiseaux m'ayant dévoré les blettes et autres épinards et salades!

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